Albert Besnard, né à Paris en 1849, mort à Paris en 1934. Peintre célèbre en son temps, Albert Besnard a été considéré comme une « gloire de la peinture française de la Belle Époque ».
La notoriété d’Albert Besnard aujourd’hui ne reflète guère la gloire dont il a été couvert tout au long de sa carrière. Il a suivi un parcours exemplaire, en parfait représentant du cursus honorum des peintres du 19e siècle, qui l’a mené de l’École des beaux-arts à l’Académie française en passant par la Villa Médicis.
Peintre célèbre en son temps, Albert Besnard a été considéré comme une « gloire de la peinture française de la Belle Époque ».
Né à Paris le 2 juin dans un milieu modeste mais cultivé, dès sa tendre enfance il ne pense qu’à dessiner.
Admis à l’École des Beaux-Arts en 1866, il exposa au Salon en 1868 et obtint le Premier Grand Prix de Rome en 1874.
Pensionnaire de la Villa Médicis à Rome de 1875 à 1878, il rencontra sa future femme, la sculptrice Charlotte Dubray (1854-1931), qui tint une grande place dans sa vie. À Paris, il put réaliser l’un de ses rêves : décorer les murs et les plafonds dans une période propice aux grandes compositions.
Tout entier voué à son art, il s’avère un peintre prolixe, un portraitiste et un pastelliste éminent, ainsi qu’un graveur remarquable. Ses nombreux voyages firent de lui un orientaliste passionné.
Cela dit, indépendant, il ne peut être classé dans aucune catégorie de l’époque, mais il tint une place de premier plan dans le monde artistique, intellectuel, aristocratique et politique, étant même introduit dans les cours royales et au Vatican.
Ses talents et sa personnalité facilitèrent sa carrière : directeur de la Villa Médicis (1913-1921), puis de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts à Paris (1922-1932), il fut élu à l’Académie française en 1924 et élevé à la dignité de Grand-Croix de la Légion d’honneur en 1926.
En 1934, il sera le premier peintre à avoir des obsèques nationales.